
La vie est le chemin de la mort. Le chemin
N'est d'abord qu'un sentier fuyant par la prairie,
Où la mère conduit son enfant par la main,
En priant la Vierge Marie.
Aux abords du vallon, le sentier des enfants
Passe dans un jardin. Rêveur et solitaire,
L'adolescent effeuille et jette à tous les vents
Les roses blanches du parterre.
Quand l'amoureux s'égare en ce bosquet charmant,
Il voit s'évanouir ses chimères lointaines,
Et le démon du mal l'entraîne indolemment
Au bord des impures fontaines.
N'est d'abord qu'un sentier fuyant par la prairie,
Où la mère conduit son enfant par la main,
En priant la Vierge Marie.
Aux abords du vallon, le sentier des enfants
Passe dans un jardin. Rêveur et solitaire,
L'adolescent effeuille et jette à tous les vents
Les roses blanches du parterre.
Quand l'amoureux s'égare en ce bosquet charmant,
Il voit s'évanouir ses chimères lointaines,
Et le démon du mal l'entraîne indolemment
Au bord des impures fontaines.